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Gabriel Haba

« La coupure de l’Internet et le brouillage des ondes ne sont pas favorables à …. » (Gabriel Haba)

Nationale, News

Le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, Gabriel Haba a intervenu ce jeudi 1er février 2024, dans l’émission espace première du groupe Hadafo Médias. Il s’est prononcé sur le brouillage des ondes des radios et l’incarcération du général Sékou Jamal Pendessa.

Pour lui, la coupure d’Internet et le brouillage des ondes n’est pas favorable à l’exercice des différentes libertés d’expressions.

Cet acteur de la société civile pense que l’État a des justifications par rapport à certaines décisions prises.

<< Je pense que la coupure aujourd’hui de l’Internet et le brouillage des ondes des médias ne sont pas favorable à l’exercice de nos différentes libertés d’expressions. Nous sommes dans un état de droit, dans une démocratie. L’État a des justifications par rapport à certaines décisions, mais la méthode n’a pas été bonne. Je pense qu’au jour d’aujourd’hui nous souffrons tous, parce que même nous qui sommes société civile, nous ne parvenons pas à communiquer par rapport à nos différentes activités >>, a-t-il déploré.

Poursuivant, il exhorte l’État à privilégier l’adhésion totale des acteurs par rapport à certaines prises de décisions.

<< Nous sommes tous muselés.
L’État ne doit pas attendre que des différentes entités se radicalisent par rapport à une question qui est facile à résoudre. Donc il faut privilégier l’adhésion totale des acteurs par rapport à certaines prises de décisions.
Si notre pays est dans une menace d’insécurité, il ne faut pas prendre des décisions seuls, il faut ici l’ensemble des acteurs pour que nous puissions tous contribuer à éviter que notre pays bascule dans l’insécurité >>, ajoute t-il.

Il conclut en demandant à l’État de trouver des solutions à l’amiable pour éviter que le camarade syndicaliste perdure en prison.

Gabriel Haba - ONG RTI International

Le CNOSCG reçoit l’ONG Research Triangele Institute, Connue sous le nom de RTI International

Nationale

𝑳𝒆 𝑪𝑵𝑶𝑺𝑪𝑮 𝒂 𝒓𝒆ç𝒖 𝒄𝒆 𝒎𝒆𝒓𝒄𝒓𝒆𝒅𝒊 15 𝒎𝒂𝒓𝒔 2023, 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒃𝒊𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒖 𝑪𝑬𝑵𝑨𝑭𝑶𝑫-𝑮𝑼𝑰𝑵É𝑬, 𝒍’𝒖𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒓é𝒔𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒎𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆𝒔, 𝒍’𝑶𝑵𝑮 𝑹𝒆𝒔𝒆𝒂𝒓𝒄𝒉 𝑻𝒓𝒊𝒂𝒏𝒈𝒍𝒆 𝑰𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒆, 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎 𝒅𝒆 𝑹𝑻𝑰 𝑰𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑨𝒎é𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏𝒆 à 𝒃𝒖𝒕 𝒏𝒐𝒏 𝒍𝒖𝒄𝒓𝒂𝒕𝒊𝒇, 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒖𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒄𝒊é𝒕é 𝒄𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆 𝒈𝒖𝒊𝒏é𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒆𝒔𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝑮𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒏𝒂𝒏𝒄𝒆.

𝑳𝒆 𝑺𝒆𝒄𝒓é𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝑬𝒙é𝒄𝒖𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒖 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒆𝒊𝒍 𝑵𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝑶𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑺𝒐𝒄𝒊é𝒕é 𝑪𝒊𝒗𝒊𝒍𝒆 𝑮𝒖𝒊𝒏é𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒂 𝒎𝒊𝒔 à 𝒑𝒓𝒐𝒇𝒊𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒍𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒏𝒄𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒊𝒕𝒐𝒓𝒊𝒂𝒍𝒆, 𝒍’𝒆𝒙𝒑é𝒓𝒊𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝑪𝑵𝑶𝑺𝑪𝑮 𝒔𝒖𝒓 𝒔𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒊𝒃𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝒍𝒂 𝒅é𝒇𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏, à 𝒍’é𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒗𝒊 𝒄𝒊𝒕𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒍𝒊𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒅𝒆 20𝒂𝒏𝒔.

Gabriel Haba - ONG RTI International
𝑳𝒆𝒔 𝒅é𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝑪𝒐𝒏𝒕𝒓ô𝒍𝒆 𝑪𝒊𝒕𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒍’𝒖𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒐𝒖𝒕𝒊𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 𝒅𝒖 𝑪𝑵𝑶𝑺𝑪𝑮, 𝒐𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊 𝒍’𝒐𝒃𝒋𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕 é𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆.

𝑨𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈é𝒆𝒔 à 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒂𝒏𝒈𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒗𝒐𝒊𝒙 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒐𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝒗𝒖𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒇𝒖𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒍𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. 𝑪𝒆 𝒇𝒖𝒕 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆.

Guinée : Gabriel Haba du (CNOSCG) invite l’Etat à déclarer les montants mobilisés par la CRIEF

Nationale, News

Dans un décret publié dans la soirée d’hier, mercredi 16 novembre 2022, le président de la Transition, colonel Mamadi Doumbouya, a limogé le ministre des transports et des infrastructures (Yaya Sow) et sept autres membres de son cabinet. Ces hauts cadres de l’Etat sont accusés de « corruption et détournement de fonds ». Des faits pour lesquels le ministre de la justice et des droits de l’homme a d’ailleurs instruit des poursuites à leur encontre.

Visiblement, cette action du chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les maux qui gangrènent la gouvernance économique et financière (corruption grandissante, détournement des deniers publics, enrichissement illicite…) en Guinée. En tout cas, dans un entretien accordé à Guineematin.com ce jeudi, 17 novembre 2022, Gabriel Haba, le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), a salué cette décision du président de la Transition.

« En tant qu’acteur de la société civile guinéenne, je ne peux que saluer l’initiative. Puisque c’est une première fois dans l’histoire de la gouvernance de notre pays qu’un ministre en exercice soit limogé de ses fonctions pour des cas de détournement ; et, avec tous ses cadres qui sont impliqués dans le processus. D’abord, c’est une démarche qui vient effectivement renforcer et confirmer les efforts fournis par le gouvernement et le CNRD pour lutter contre la corruption et le détournement. Parce qu’au regard du volume de la corruption dans notre pays, l’espoir était complètement perdu qu’on pouvait avoir aujourd’hui une véritable lutte pour dissuader les éventuels candidats à la corruption et au détournement. Parce que l’argent du contribuable a été utilisé par les gouvernants dans le passé comme un bien personnel, pendant que les citoyens sont en train de tirer le diable par la queue, pendant que les gens sont en train de périr. Il y a de ces préfectures où même les élèves étudient par terre, alors que des ministres sont en train de s’enrichir par des milliards et des milliards. Moi, je pense que cette démarche est à encourager et à soutenir pour vu que tous les administrateurs, tous les gouvernants qui sont dans l’optique de détourner l’argent du contribuable guinéen soient mis devant leurs responsabilités. Et, tenez-vous bien, cet acte est un signal fort et ça met désormais en garde tous les ministres, tous les autres gouvernants qui pensaient que c’était qu’un simple slogan de dire que le CNRD a engagé une lutte contre les détournements et la corruption », a-t-il indiqué.

Mais, en dépit de son soutien à cette action du Chef de l’Etat, Gabriel Haba dit avoir des inquiétudes par rapport à la démarche judiciaire.

« Il y a eu plusieurs actes et plusieurs décisions qui ont été prises. Il y a eu des poursuites, il y a eu des traqués, mais nous avons un problème de compréhension par rapport à la suite des démarches. Parce qu’aujourd’hui je ne peux pas vous donner le nombre de personnes poursuivies et le nombre de personnes arrêtées. On n’a pas de chiffres exacts qui prouvent que voici le nombre de personnes poursuivies et ceux qui sont poursuivis qu’elle est la suite des poursuites. Parce que si le CNRD prend la mesure, à travers le ministère de la justice, de publier ceux qui sont poursuivis, on doit exactement à chaque étape montrer au peuple de Guinée que ceux qui sont poursuivis voici le niveau d’évolution ou d’avancement de la procédure pourvu qu’on sache que ce n’est pas des feus de paille ou du tape à l’œil qu’on est en train de faire au peuple de Guinée… Il faut encourager le CNRD à poursuivre ses actes ; mais, il faut aussi l’amener à faire de ce processus là un processus transparent. Nous entendons à tout moment, par le porte-parole du gouvernement et par le procureur spécial de la CRIEF, que l’argent est en train d’être mobilisé à travers cette démarche de lutte contre la corruption et le détournement. Mais, à date, combien l’Etat a pu mobiliser ; et, l’argent est couché dans quelle banque ? Est-ce que c’est à la banque centrale, est-ce que c’est dans une banque primaire ? Nous avons mobilisé au jour d’aujourd’hui combien ? Nous avons besoin de savoir en tant que société civile. Et, ça aide nos gouvernants à renforcer leur lutte, parce qu’ils incarneront toute la crédibilité qu’il faut pour mieux faire ce travail-là. Et, ils seront appuyés par l’aide même de la population dans ce sens », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le secrétaire exécutif du conseil national des organisations de la société civile guinéenne a invité l’Etat à éviter l’injustice dans cette lutte pour la moralisation de la gouvernance économique et financière dans notre pays.

« En tant que société civile, nous sommes vraiment à l’aise par rapport à cet engagement du CNRD pour lutter contre la corruption et le détournement. Mais, quand les gens sont arrêtés, la justice voudrait, le droit voudrait que ceux qui sont arrêtés puissent bénéficier d’un procès juste et équitable. Mais, on ne doit pas détenir les gens en prison, on ne connaît pas leur issue, ils ne bénéficient d’aucun jugement. Alors, cela peut ressembler à une autre forme d’injustice qui ne dit pas son nom. Notre souhait aujourd’hui est que l’Etat prenne toutes les dispositions pour que ceux qui sont détenus en prison soient jugés. Quand ils sont jugés, que les guinéens puissent comprendre ce pourquoi ils sont arrêtés et qu’est-ce que finalement la justice a retenu contre eux comme sanction. C’est en cela que la démarche sera complète et légitime ; et, c’est en cela que la démarche sera juste », a-t-il dit, tout en précisant qu’il est de la responsabilité de tout citoyen de dénoncer les actes de corruption et de détournement.

Gabriel Haba

Gabriel Haba : « les visites de terrain…du chef de l’Etat relèvent de la convenance républicaine »

Nationale, News

L’opération de charme entamée par le président de la transition à travers des visites inopinées est diversement commentée par les citoyens de la capitale Conakry.

Pour le secrétaire exécutif du CNOSCG, ceux qui critiquent ces déplacements du président Colonel Doumbouya sont les mêmes qui l’ont ovationné comme libérateur.

Gabriel Haba estime que ces visites de terrain relèvent de la convenance républicaine. Il les invite à se reconvertir dans « la philosophie progressiste du CNRD ».

 

 

« C’est une totale incohérence de voir que la plupart de ceux qui dénoncent le Colonel concernant ses déplacements, étaient les mêmes qui le trouvait messie libérateur, président de rupture, dirigeant proche du peuple lorsque les choses semblaient allés à leur goût. Ceux qui se livrent à ces jugements à géométrie variable ne sont absolument pas objectifs et donnent l’impression d’être des instruments à la solde d’intérêts politiciens. On doit sortir de ça si on veut une transition réussie qui garantissent un Etat démocratique avec des institutions fortes. En tant que président de la république, les tournées du Colonel Doumbouya ne peuvent se réduire à du populisme. Un chef d’Etat est celui-là qui est libre d’aller dans n’importe quelle portion du territoire national pour mieux s’enquérir des réalités et se faire sa propre opinion des problèmes du pays. Donc les visites de terrain préméditées ou programmées du chef de l’Etat relèvent de la convenance républicaine et s’inscrivent dans l’ordre naturel et normal de l’exercice du pouvoir. Il n’y a que ceux qui sont frustrés du fait de certaines réformes courageuses et ambitieuses qui analysent les sorties du chef de l’Etat de cette manière. C’est important qu’ils se reconvertissent dans la philosophie progressiste du CNRD pour le salut de la nation », a-t-il martelé dans un entretien.

A Propos

Je suis Gabriel HABA, Juriste de formation et Acteur de la Société Civile Guinéenne. Avec plus de 9 ans d’expériences à différents niveau de responsabilités au sein de la Société Civile Guinéenne.

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